Quel est le principe général de la défécation ?
Tout d'abord il est vrai qu'on ne devrait pas dire "faire caca", "coulersa un bronze", "larguer une pêche" et encore moins "vidanger la fosse à merde" car ce n'est pas très élégant (même si c'est plus drôle il faut l'avouer) mais nous devons parler de : défécation !
D'un point de vue physiologique
En temps normal, la défécation est volontaire et nécessite une action consciente d’ouverture du sphincter anal. Cependant, une défécation involontaire peut se produire, par exemple en cas d’émotion forte, ou de troubles psychomoteurs... ou après une bonne biture à la gnole bien sûr.
Le contrôle de la défécation, donc des sphincters, marque un des stades de l’évolution de l’enfant : celui-ci devient « propre », il n’a plus besoin de couches, et peut être scolarisé. Du fait de la forte portée symbolique de cette étape d’accession à la maturité, les psychanalystes ont nommé cette étape le stade anal (dans lequel il est impossible de jouer au foot par contre)
Faire popo, comment ça marche scientifiquement parlant : ce site pourra vous apporter une réponse plus approfondie et imagée : La Machine à Caca !
Quelle position adopter pour faire sa petite affaire ?
Il existe principalement deux positions pour la défécation : assis et accroupi. La position assise consiste à reposer ses fesses sur un siège le plus souvent conçu dans ce but (sur des toilettes) mais parfois sur un simple bloc de béton percé d’un trou dans des latrines publiques rudimentaires. Cette position est répandue dans les pays occidentaux (Europe, Amérique du Nord), en Amérique du Sud et centrale, et tend à se généraliser lors de l’adoption de toilettes à chasse d'eau.
La position accroupie consiste à s’appuyer sur ses pieds, l’arrière des cuisses reposant sur les mollets ; le rectum est positionné au plus bas. Cette position se prend naturellement pendant une défécation en plein air, car il est dur voire douloureux de se tenir « assis » en l’absence de siège (sollicite fortement les abdominaux). La position accroupie a l’avantage de permettre une meilleure évacuation des excréments mais a parfois une connotation négative, associée à une pratique culturellement « inférieure ». Elle reste toutefois la position la plus courante dans de nombreux pays d’Asie (notamment dans le sous-continent indien et en Asie du Sud-Est) et en Afrique sub-saharienne, ainsi que dans les endroits où la technologie est insuffisante, comme dans les bidonvilles et les zones rurales peu accessibles.
Changer de position est un acte souvent difficile ainsi, les personnes habituées à s’asseoir peuvent répugner à devoir s’accroupir en l’absence de siège. Et inversement, il n’est pas rare de voir une personne habituée à s’accroupir utiliser incorrectement un siège de WC - en s’accroupissant dessus, les pieds sur le siège. Si forcer une communauté de personnes à utiliser la position assise est possible (quand bien même cela serait souhaitable ; par exemple avec l’introduction en masse de toilettes), forcer la position accroupie est souvent illusoire.
